Nous verrons ici les principales interactions entre les populations d'espèces différentes vivant dans une même communauté  

»Compétition
»Prédation
»Parasitime
»Commensalisme
»Mutualisme

 

  

»Compétition

Lorsque deux organismes ou plus font usage des mêmes ressources limitées, comme la nourriture ou l'espace. Lorsque cette compétition a lieu au sein d'une même espèce, on dit qu'elle est intraspécifique. Lorsqu'elle a lieu entre deux espèces ou plus, elle est interspécifique.


»Prédation

La prédation, c'est lorsqu'un individu d'une espèce, le prédateur, exploite celui d'une autre espèce, la proie, pour s'en nourrir.

–Défenses des animaux contres les prédateurs :

Les prédateurs ont des adaptations qui facilitent la capture de leurs proies (exemples: serres, dents, crochets, venin, etc.). Les proies ont elles aussi des adaptations. Elles augmentent leurs chances d'échapper aux prédateurs.

• camouflage:

Cette défense passive est aussi appelée homochromie. L'animal a une coloration ou une silhouette qui lui permet de se fondre à l'environnement lorsqu'il est immobile sur certains éléments précis (arbre, sol, rocher,etc).

ex. un papillon qui ressemble à l'écorce d'un arbre

Il est à noter que les prédateurs peuvent aussi utiliser le camouflage pour attraper leur proie. Celles-ci s'apporche, sans se méfier du prédateur.

ex. la mante religieuse qui se confond à la végétation

 • coloration d'avertissement:

Certains animaux ont des défenses chimiques (ex. toxines) ou mécaniques (ex. piquants, dards) et arborent une coloration voyante, afin d'avertir les prédateurs de se tenir à l'écart.

ex. l'abeille

 • mimétisme batésien:

C'est lorsqu'une espèce comestible (sans défenses) imite une espèce non comestible (avec une coloration d'avertissement)

ex. une mouche qui ressemble à une abeille

 • mimétisme müllérien:

C'est lorsqu'il y a une ressemblance entre deux espèces qui ont une coloration d'avertissement. Les prédateurs apprennent rapidemment à éviter les individus qui ont ce type d'apparence.

ex. les abeilles et les guêpes

 

–Défense des végétaux contre les herbivores

Les végétaux ont eux aussi des défenses pour se protéger de leurs prédateurs, les herbivores.

Il y a les moyens mécaniques, comme les piquants, crochets et épines.

Il y a aussi les moyens chimiques répulsifs ou nocifs: les composés secondaires. Plusieurs poisons (ex. strychnine), drogues (ex. mescaline), médicaments (ex. morphine) et même saveurs (ex.cannelle) sont des composés secondaires extraits des plantes.

 

»Parasitisme

Dans cette relation, le parasite retire un bénéfice de son hôte, tout en lui nuisant.

Par exemple, le ver solitaire se fixe aux parois de l'intestin de son hôte et y absorbe les aliments
digérés. Il profite donc des nutriments de son hôte, et l'hôte perd des nutriments.

  

»Commensalisme

Dans cette relation, le commensal retire un avantage de sa relation avec son hôte, mais sans l'affecter.

Par exemple, le héron garde-bœufs est un oiseau qui accompagne le bétail. En se déplaçant, le bétail fait lever les insectes de la végétation, et l'oiseau s'en nourrit. L'oiseau est avantagé par cette relation , mais cette relation est neutre pour le bétail.
»Mutualisme        

Dans cette relation, les deux partenaires retirent un avantage de leur relation.

Par exemple, l' acacia est un arbre qui procure un abri et de la nourriture pour des fourmis. Celles-ci attaquent les insectes qui s'approchent et détruisent les plantes qui poussent sous l'arbre. Tous deux bénéficient de cette relation.                             
                    
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